LA FORET D'ORLEANS

La forêt d'Orléans occupe une large place dans le Pays, au point de lui avoir donné son nom.
S'étendant d'Orléans à Gien sur un arc de cercle parallèle à la Loire de plus de 60 km de long, la forêt se répartit en trois massifs distincts : le massif d'Orléans, le masif d'Ingrannes et le massif de Lorris (le plus important des trois)

Elle comprend 50 000 hectares dont une partie est constituée de bois privés et une autre d'environ 35 000 hectares de forêt domaniale.La forêt d'Orléans est la plus grande forêt domaniale du territoire métropolitain et le second massif forestier de France. Elle se déploie sur un terroir qui correspond à la région naturelle de l'Orléanais et représente 40% de la surface boisée du département du Loiret.

La forêt offre aux randonneurs de grands espaces de liberté et de découverte : elle est parcourue par de nombreux chemins et sentiers, notamment les GR3 et 32, routes forestières, allées praticables à pied, à vélo, mais aussi à cheval.L'Office National des Forêts y organise des visites guidées...

La forêt où dominent le pin sylvestre et le chêne, recèle une véritable mosaïque de variétés, un mélange d'essences diverses et d'âges différents.La Forêt est également parsemée de landes et marquée par la présence de milieux humides constitués de petites tourbières et de marais. Au détour d'une balade, vous apercevrez de grands étangs à l'aspect sauvage, d'une richesse faunistique et floristique qui vous séduira.
La végétation est typique des sols acides du centre de la France : les végétaux les plus souvent rencontrés sont la fougère aigle, des variétés de bruyères dont la bruyère cendrée et la bruyère violette, la callune, le lichen, le muguet, la jacinthe des bois, la myrtille, la gentiane...En saison, toute une variété de champignons poussent dans les sous-bois : lépiotes, coulemelles, girolles, chanterelles, cèpes, trompettes de la mort, amanites rougissantes...Des chevreuils, des cerfs, des biches, des sangliers, mais aussi des blaireaux cohabitent dans ce cadre de verdure. Depuis 1984, le rare balbuzard pêcheur y revient pour nidifier...

LA LOIRE

Le Val de Loire nourrit le Pays de la douceur de ses paysages. Avec ses décors somptueux et ses milieux naturels très riches, la Loire est le seul "grand fleuve sauvage" survivant en France.
Le fleuve et sa vallée font partie d'un patrimoine tout à fait exceptionnel. Constitué d'un terroir d'une grande valeur, élaboré au cours des siècles et en constante évolution, le Val de Loire a été inscrit le 30 novembre 2000 au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des paysages culturels.
Ses paysages jalonnés de quais, de ponts, et de protection contre les crues (turcie, levées) sont le fruit d'une longue histoire d'aménagements et d'interactions entre les hommes et leur environnement.

Si le fleuve royal n'est aujourd'hui plus navigable par les grandes embarcations du fait de son ensablement et de son débit irrégulier, il fut autrefois un important axe de navigation et de transport de marchandises.
Le musée de la marine de Loire est le témoin du lien exceptionnel qui unit le fleuve aux ligériens depuis l'antiquité. A la fin du XVIIIème siècle, Châteauneuf-sur-Loire était le cinquième port de Loire par le nombre de ses mariniers, derrière ceux de Nantes, Tours, Orléans et Angers.

Les bateaux de Loire étaient traditionnellement à fond plat, avec un grand mât (pour prendre le vent au-dessus des berges) et escamotable (pour passer sous les ponts) : gabare, futreau, toue mené... Bien avant l'arrivée de la route et du chemin de fer, ils servaient à l'acheminement de toute une diversité de produits provenant aussi bien du bassin de la Loire, de France ou de l'étranger : bois, blés, vins, sel, épices, huiles, pierres ... L'activité a laissé de nombreuses traces dans le domaine architectural (quais pierrés du XVIIIème siècle, maisons marinières, hangars à bateaux...) comme dans les mémoires locales.
La tradition de la marine de Loire survit de nos jours de Jargeau jusqu'à Saint-Benoît-sur-Loire grâce aux savoir faire et dynamisme de quelques associations de batellerie ainsi qu'aux diverses animations proposées (les jours de Loire, navigation à voile, restauration de bateau traditionnel...)

SITES REMARQUABLES

Château de Chamerolles
Maison-forte au XIIe siècle, le château de Chamerolles a été construit par Lancelot 1er du Lac au XVIe siècle. Ce dernier a été Chambellan de Louis XII et gouverneur d'Orléans. Son château deviendra la première place forte protestante des environs d'Orléans vers 1560 avec Lancelot II du Lac.
 Aujourd'hui, Chamerolles est devenu le château des parfums.
Château du Duc d'Antin à Bellegarde
Bâti en 1376, cet édifice devient la demeure du duc d'Antin, fils de la Marquise de Montespan, la célèbre maîtresse de Louis XIV. Surintendant des bâtiments du royaume, il réaménage le château de Bellegarde au début du XVIIIe siècle. Il a fait construire deux pavillons qui encadraient l'entrée, ainsi que les jardins.Le pavillon de la Salamandre, qui abrite l'Hôtel de Ville, renferme de remarquables boiseries. Il se prolonge par un corps de logis flanqué d'une tour dite "Capitaine". Ce bel édifice de brique et de pierre (1717-1727) reçut toute l'Europe des Lumières, à commencer par Voltaire.

Hôtel Groslot d'Orléans
Situé prés de la cathédrale, l'Hôtel Groslot a été construit de 1530 à 1550 par Jacques Androuet Du Cerceau pour le bailli d'Orléans, Jacques Groslot. Cet édifice possède une façade caractéristique en briques rouges disposées en losanges. Il se compose d'un bâtiment central flanqué de deux ailes de style Renaissance.C'est l'hôtel de ville depuis 1790. L'intérieur a été restauré par l'architecte Delton en 1850. Aujourd'hui, se visitent le salon d'Honneur, l'ancienne salle du Conseil Municipal, l'ancien bureau du Maire et la salle des Mariages. François II, venu avec sa mère Catherine de Médicis et son épouse Marie Stuart, présider les Etats Généraux, y mourut en 1560. Charles IX, Henri III et Henri IV en furent aussi les hôtes illustres.On peut découvrir de nombreux souvenirs de Jeanne d'Arc, des toiles de qualité, des tapisseries d'Aubusson et du mobilier d'époque. Et dans la cour d'honneur, se dresse la statue en pied de Jeanne d'Arc due à la princesse Marie d'Orléans. La visite de l'Hôtel Groslot est gratuite.

Forteresse de Yèvre-le-Châtel
Située dans un village plein de charme et toujours très fleuri, la forteresse de Yèvre-le-Châtel se dresse fièrement sur un éperon rocheux dominant la Rimarde, à la frontière des territoires des Carnutes et des Senons. Joyau de l'architecture médiévale, elle a pris son aspect actuel sous Philippe Auguste.